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Quand le cinéma s’inspire de la peinture ou bien quand le cinéma donne vie à une peinture

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Quand le cinéma s’inspire de la peinture ou bien quand le cinéma donne vie à une peinture

عندما تستوحي السينما الإلهام من لوحة أو عندما تبثّ السينما الحياة في لوحة

سينتيا زينون [1]Cynthia ZEINOUN

ملخّص

تناولت أبحاث عدّة موضوع تأثير الرسم على السينما، وقد لاحظ كبار المنظّرين العلاقة بينهما من “لوك فانشيري” إلى “جاك أومون” مرورًا بـ”ألان بونفان” و”جويل مولان”. واختار بدورهم العديد من صانعي الأفلام دمج لوحات في أفلامهم لأسباب مختلفة.

يهدف هذا البحث بشكل أساسي إلى سرد الآراء المختلفة حول تأثير الرسم على السينما مع ذكر بعض الأمثلة التي تظهر هذا التأثير بهدف إيجاد النقاط المشتركة بينهما على المستويين المواضيعي والجمالي.

الكلمات المفتاحية: سينما، رسم، تقليد، إلهام، فنّ، مشهد، لوحة.

Résumé

Les recherches sur l’influence de la peinture sur le cinéma sont infinies. De grands théoriciens ont observé cette relation, de Luc Vancheri à Jacques Aumont, passant par Alain Bonfand et Joëlle Moulin. À leurs tours, beaucoup de cinéastes ont choisi d’intégrer la peinture au sein de leur film pour des raisons différentes.

Le but principal de cette recherche est de citer les différentes opinions concernant l’influence de la peinture sur le cinéma tout en dévoilant quelques exemples de cette influence dans le but de trouver quelques points communs sur le plan thématique et esthétique.

Mots clés: Cinéma, peinture, imitation, inspiration, art, scène, tableau

Introduction

Le cinéma et la peinture sont deux formes d’art qui existent depuis des siècles; et bien qu’elles puissent sembler être très différentes, elles partagent de nombreuses similitudes.

Tout comme un peintre qui compose soigneusement sa toile en termes de couleur, tonalité, ligne, forme, espace, texture, composition, orientation et mouvement, un cinéaste aussi compose méticuleusement pour chaque scène le placement des acteurs, l’utilisation des accessoires, la scénographie, ainsi que l’angle et le mouvement de la caméra, afin de créer une image visuellement convaincante. Cette attention aux détails dans les deux formes d’art est évidente pour donner place à une œuvre d’art digne d’être partagée avec le public.

Le dénominateur commun entre le cinéma et la peinture est l’image, qui, pour Aumont (2020) a un pouvoir propre qui la distingue du langage et des autres manifestations symboliques humaines. Avec son caractère envahissant et omniprésent, l’image a un pouvoir exceptionnel et fait partie de la vie quotidienne de chaque personne.

Le début du cinéma a certainement été influencé par son précurseur, la peinture, et cela se voit dans une grande partie des premières productions cinématographiques avec les paysages projetés à l’écran en écho aux tableaux d’artistes impressionnistes, et cette forme d’art continue toujours à alimenter le travail des pionniers du cinéma de nos jours. À son tour, le cinéma a également influencé le travail de célèbres peintres/artistes contemporains.

Le réalisateur et illusionniste français Georges Méliès établit un lien entre les débuts du cinéma et la peinture quand il découvre le film Le goûter de bébé (Lumière, 1895), un des premiers films des frères Lumière, et remarque les feuilles de l’arbre à l’arrière-plan, agitées par le vent qui lui rappellent l’impressionnisme (Lasnier, 2019).

Figure 1. Image tirée du film Le goûter de bébé [Photographie]

A son tour, le critique de cinéma et universitaire français Jacques Aumont note dans son livre que «l’expressionnisme au cinéma, allemand ou autre, n’existe pas et n’a pas existé» (Aumont, 2007). Pour lui, « L’expressionnisme en cinéma est un phénomène secondaire, qui ne ressemble que superficiellement à l’expressionnisme en général; il reprend quelques caractères de ses manifestations picturales et plastiques, mais pas du tout le cœur de ses idées, de son idéologie humaniste, naïve et généreuse.» Pour (Aumont & Benoliel, 2009, p. 14),  seul le film allemand Von morgens bis mitternachts (Martin, 1920),  De l’aube à minuit, qui, à son avis est à peine un film, peut être rattaché d’une manière convaincante au mouvement expressionniste, sachant que celui-ci est à l’origine une pièce de théâtre (Aumont & Benoliel, 2009, p. 21).

Beaucoup de théoriciens du cinéma ont accordé une grande importance à la problématique de la place et du rôle de la peinture au sein du cinéma dontLuc Vancheri qui reproche ces deux formes d’art et dit que «Voir et créer, approcher la réalité et en former l’image, sont des problèmes de peinture autant que de cinéma» (Vancheri, 2007, p. 5). Pour lui, ces deux arts sont clairement reconnus et définis dans leur singularité, mais sont aussi liés l’un à l’autre dans leur manière d’aborder et de créer l’image. Selon lui, la présence de la peinture dans les films sert les buts suivants: (1) présenter une occasion pour revenir sur des moments singuliers, (2) réinventer le principe de l’étude visuelle, (3) dire que l’histoire de l’art est d’abord l’histoire que tissent les œuvres, (4) se laisser entendre (Vancheri, 2007).

L’historien Jacques Aumont pose quant à lui la question suivante: « jusqu’à quel point le cinéma est-il de la peinture en mouvement?» (Aumont, 2007), et répond en disant «L’image de cinéma n’a pas, au figurable, le même rapport que l’image de peinture» (Aumont, 2007, p. 16). Pour lui, le tableau est parfois présent dans le film d’une façon brusque, et cette présence ne l’intéresse pas; ce qui est important pour lui ce sont les émotions ressenties derrière cette présence et qui sont évidemment subjectives.

L’écrivain et critique d’art français Alain Bonfand se penche sur la question de la place et du rôle de la peinture dans les images cinématographiques et dit que «le tableau s’incarne lorsqu’il cesse d’être pour et dans le film une simple image» (Bonfand, 2012, p. 22). Le tableau s’impose pour lui en tant qu’entité fondamentale et essentielle dans le cas où il est extrêmement visible dans le film.

L’historienne de l’art et du cinéma Joëlle Moulin revisite dans son livre des films dans lesquels des chefs-d’œuvre de la peinture sont présents, des frères Lumière jusqu’à David Lynch, et dit que cette présence est subjective. Il y a ceux qui voient clairement cette présence, alors que d’autres n’y parviennent à noter aucune ressemblance (Moulin, 2011).

De grands cinéastes comme Federico Fellini, Alexander Sokurov, Robert Bresson, Akira Kurosawa, Albert Lewin, Alfred Hitchcock, Martin Scorsese, Lars Von Trier, Christopher Nolan, Luchino Visconti, Ridley Scott, Terry Gilliam, Peter Weir, Berry Jenkins, Luc Besson, Robert Wiene, Mark Robson et beaucoup d’autres, sont profondément influencés par la peinture et cela se voit dans leur intégration d’œuvres d’arts connues dans leurs films. Il y a ceux aussi qui se sont retrouvés derrière les toiles et sur l’écran tel que Francis Picabia, Luis Bunuel, Andrei Tarkovsky, Jean Cocteau, Marcel Duchamp, Salvadore Dali, Man Ray, Hans Richter, László Moholy Nagy…

De nombreux films ont également été réalisés sur des peintres et des peintures tels que The Lovers of Montparnasse (Becker, 1958), Van Gogh (Pialat, 1991), Girl with a Pearl Earring (Webber, 2003), Loving Vincent (Kobiela & Welchman, 2017), At Eternity’s Gate (Schnabel, 2018), et d’autres…

Pour Luc Vancheri, «La peinture travaille l’imaginaire du cinéma» (2007, p. 99), car c’est une source d’inspiration illimitée pour ce médium; elle a pu pendant des décennies nourrir le cinéma, parfois sans le savoir, juste parce qu’elle le précède historiquement. Ce qui est évident c’est que les deux formes d’arts sont définitivement capables de raconter des histoires d’une façon artistique et de susciter les émotions avec les couleurs et la composition.

Le cinéma «imite» ou s’ «inspire» de la peinture?

La peinture a toujours été une source d’inspiration pour un grand nombre de cinéastes et cela se voit quand ils se tournent vers des peintures pour travailler soit une composition complète de scènes dans leurs films, soit un élément ou bien juste un décor ou un costume.

Patricia-Laure Thivat, chercheur au CNRS, dit que «si le cinéma rend hommage à la peinture, c’est en tant qu’art autonome et non en tant que copiste ou faussaire» (Thivat, 2007, p. 6). George Bernard Shaw considère à son tour que: «L’imitation n’est pas seulement la forme de flatterie la plus sincère – c’est la forme d’apprentissage la plus sincère» (Shaw, n.d.); mais est-ce qu’il s’agit ici d’imiter ou bien de s’inspirer de la peinture?

Dans le processus d’«imiter» ou bien de s’«inspirer» d’un tableau dans un film, les cinéastes avaient recours à plusieurs éléments tel que: (1) la composition (2) les couleurs (3) les objets (4) l’ambiance (5) l’angle (6) la lumière (7) le mouvement (8) le plan. Afin de savoir donc si cette scène est inspirée par ce tableau, il faut chercher comment ces éléments existent dans chacun d’eux et aussi se poser la question: est-ce qu’ils servent le même message?

Un tableau à l’écran

Des cinéastes ont reproduit des scènes dans leurs films presqu’identiques à celles des tableaux célèbres; une équivalence visuelle est bien présente entre les deux œuvres d’arts. La liste est longue, mais nous citons quelques exemples, surtout des films où l’histoire ne tourne pas autour des peintures ou des peintres.

Architecture au clair de lune (1956) de René Magritte | The Truman Show (1998) de Peter Weir

Figure 2. René Magritte, 1956, Architecture au clair de lune [Œuvre d’art], Consultée sur https://www.wikiart.org/en/rene-magritte/architecture-au-clair-de-lune-1956

Figure 3. Truman Burbank, image tirée du film The Truman Show [Photographie]

 

 

Peter Weir dans son film The Truman Show (Weir, 1998) rend hommage au tableau de René Magritte Architecture au clair de lune en utilisant l’escalier et le fond bleu similaires à ceux présents dans l’œuvre de Magritte, quand Truman Burbank (Jim Carrey) découvre qu’il est coincé dans une téléréalité et planifie son évasion.

Peter Weir utilise l’œuvre de Magritte à la structure architecturale imaginaire pour filmer l’évasion du personnage d’une vie imaginaire. La scène du film manque un élément essentiel du tableau qui est la lune circulaire qui illumine le tableau, mais son absence peut être justifiée par l’absence de la lune dans le monde de Truman en raison de sa fausseté.

La porte que Truman trouve pour échapper à la téléréalité est en haut de l’escalier, tandis que la porte de Magritte est à droite en bas donnant un reflet irréel de la lune. Cela peut aussi signifier que même si Truman s’échappe, le monde extérieur sera probablement aussi irréel que l’intérieur.

Cette peinture surréaliste n’est autre que la situation surréaliste et désorientée de Truman; elle est dans les deux cas une représentation d’un monde qui est complètement faux.

Birth of Venus (1948-1985) de Sandro Botticelli | The Adventures of Baron Munchausen (1989) de Terry Gilliam

 

Figure 4. Sandro Botticelli, entre 1482 et 1485, Birth of Venus [Œuvre d’art], Consultée sur https://www.visituffizi.org/artworks/the-birth-of-venus-by-sandro-botticelli/

 

Figure 5. Venus Rose, image tirée du film The Adventures of Baron Munchausen [Photographie]

Dans le film The Adventures of Baron Munchausen (Gilliam, 1989), Venus, Rose (Uma Thurman) monte de l’eau et sort de la coquille, ses mains et ses cheveux couvrant des parties de son corps, en référence au tableau de Botticelli Birth of Venus.Le réalisateur du film Terry Gilliam dit, durant son interview à la BBC en 2016, que le tableau de Botticelli Birth of Venus était toujours au fond de son esprit (Cain, 2019).

Les proportions de la coquille de Gilliam sont plus réelles que celles de Botticelli, vu que le premier a utilisé cette coquille en mouvement et a fait sortir Venus d’elle. Ce qui les différencie aussi c’est que chez Botticelli, les dieux du vent Zéphyr et Aura reçoivent Venus et une figure féminine vient à sa gauche tenant une robe pour la couvrir; tandis que chez Gilliam, deux figures féminines viennent des deux côtés avec des habits à la main pour recevoir Venus et l’habiller.

En dépit de ces différences, les deux Venus sont une représentation du débarquement à terre de la déesse de la beauté et de l’amour.

La Cène (Léonard de Vinci, 1494-1498)

Figure 6. Léonard de Vinci, entre 1494 et 1498, La Cène [Fresque], Consultée sur https://www.histoire-pour-tous.fr/arts/5654-la-cene-de-leonard-de-vinci-1494-1498.html

Figure 7. Image tirée du court-métrage “The Last Supper: The Living Tableau” [Photographie]

La Cène, fresque peinte par Léonard de Vinci sur le mur du réfectoire du couvent dominicain de la Santa Maria delle Grazie à Milan fut recréée à l’écran plusieurs fois. Ce tableau qui est «l’image narrative la plus copiée, adaptée, détournée et satirisée» (Steinberg, 2001, p. 12) se trouve tournée en scène au cinéma par Giulio Antamoro, Miguel Contreras Torres, Fred Niblo, Norman Jewison, Mervyn Le Roy, Mel brooks, Luis Bunuel, Paul Thomas Anderson et d’autres. Cette peinture qui représente le dernier repas du Christ avec ses 12 apôtres est devenue une référence pour de nombreux réalisateurs.

À son tour, le réalisateur américain, Armondo Linus Acosta tourne un court-métrage de neuf minutes The Last Supper: The Living Tableau où il recrée ce tableau en le désignant de «peinture vivante».

Elément clé devenu élément iconique

L’imitation ou l’inspiration de la peinture dans le cinéma ne se limite pas seulement à la composition, la couleur, l’angle et les autres éléments déjà mentionnés, mais parfois même à l’utilisation d’un élément clé d’un tableau pour devenir l’élément iconique du film.

The Scream (1893) d’Edvard Munch | Scream (1996) de Craven Wess

Figure 8. Edvard Munch, 1893, The Scream [Œuvre d’art], Consultée sur https://www.edvardmunch.org/the-scream.jsp

Figure 9. Image tirée du film Scream [Photographie]

 

 

La fameuse expression du visage dans le tableau The Scream d’Edvard Munch, est devenue l’élément iconique du film Scream (Wes, 1996) sorti en 1996 au cinéma. Cette œuvre d’art connue mondialement pour sa représentation du désespoir, de l’angoisse et de la peur, représente les mêmes émotions que celles du masque dans Scream (Wes, 1996) qui est devenu universellement la représentation de l’angoisse et l’horreur. Les deux éléments dans les deux différents médiums ont servi le même message, celui de la peur.

House by the Railroad (1925) d’Edward Hopper | Psycho (1960) d’ Alfred Hitchcock

Figure 10. Edward Hopper, 1925, House by the Railroad [Œuvre d’art], Consultée sur https://www.moma.org/collection/works/78330

Figure 11. Image tirée du film Psycho [Photographie]

 

Pour son film Psycho (1960), Alfred Hitchcock s’inspire du tableau House by the Railroad (1925) d’Edward Hopper pour construire la maison de son film. Cette grande maison victorienne d’Edvard Munch, isolée avec son chemin de fer qui semble bloquer l’accès à la maison a inspiré Alfred Hitchcock pour construire la maison présente dans son film Psycho (Hitchcock, 1960), aussi de structure victorienne, isolée dans un paysage vide pour désigner, tout comme le tableau, le sentiment de solitude et d’éloignement.

 

 

La colonne brisée (1944) de Frida Kahlo | The Fifth Element (1997) de Luc Besson

Figure 12. Frida Kahlo, 1944, La colonne brisée [Œuvre d’art], Consultée sur https://www.museumtv.art/artnews/oeuvres/la-colonne-brisee-de-frida-kahlo/

Figure 13. Leeloo, image tirée du film The Fifth Element [Photographie]

Luc Besson s’inspire du tableau de Frida Kahlo, La colonne brisée, pour habiller Leeloo (Milla Jovovich), le personnage principal de son film The Fifth Element (Besson , 1997).

Dans son tableau, Frida Kahlo symbolise la perfection qu’elle cherche à voir dans son corps, alors qu’elle est brisée, physiquement et mentalement tout comme Leeloo dans cette scène où elle est accablée en dépit d’être l’être suprême de l’univers. Leeloo et Frida partagent les mêmes sentiments.

Le cinéma donne-t-il vie à une peinture?

Le film est un prolongement naturel de la peinture car c’est une image mise en mouvement; les deux formes comportent le travail de la lumière, la couleur, la perspective, mais l’une avec un pinceau et un chevalet, l’autre avec une caméra, dans le même but d’appuyer une émotion ou encore d’amplifier la portée dramatique, comme l’a bien exprimé Jacques Aumont en disant que «Si cinéma et peinture entretiennent malgré tout des rapports, la caméra n’est pas un pinceau ni le film un tableau».

L’imagerie de la peinture est intégrée dans un film pour les raisons suivantes: (1) Enrichir le film, (2) Rendre hommage au peintre, (3) Accentuer le message derrière l’image projetée en le liant directement au message initial du tableau.

Selon Luc Vancheri, «le cinéma intensifie la peinture en lui opposant des moyens dont elle est dépourvue, actualise les puissances de la photographie, ouvre l’image au temps de son épiphanie» (Vancheri, 2007, p. 172). Pour lui, le cinéma est la continuité de la peinture, il ne peut pas la remplacer ni la faire disparaître, mais il est doté d’un un pourvoir exceptionnel grâce à ses techniques.

Pour Tarkovsky et Sokurov «le film doit se construire comme une œuvre d’art où s’engage l’artiste» (Estève, 2015).

L’art est présent pour exprimer quelque chose et toucher les sens et les émotions, qu’il soit le produit d’une image fixe comme la peinture ou bien d’une image en mouvement comme celle au cinéma. Le plan choisi à être présenté à l’écran à partir d’un tableau doit être choisi pour un motif précis, son rôle doit souligner la fascinante puissance de la peinture; il reste que tous deux cherchent à former la meilleure image.

Derrière chaque œuvre d’art se cache un artiste, et derrière chaque artiste sa propre technique de montrer son art; comment ce metteur en scène a donc pu intégrer sa propre touche dans une scène inspirée complètement d’une peinture d’un autre artiste? Il convient de signaler que même si une scène est une copie conforme d’un tableau, il reste toujours la touche magique du metteur en scène qui le distingue du peintre; mais en tout cas, son œuvre est animée, l’autre est statique.

Conclusion

Le sujet du rapport du cinéma avec la peinture est un sujet indefinement etudié, que ce soit sur le plan thématique ou bien esthétique; et bien que le cinéma et la peinture puissent sembler être deux formes d’art très différentes, ils partagent de nombreuses similitudes dans leur utilisation de l’imagerie visuelle, de la composition et de la couleur.

Ces deux formes d’art ont certainement des différentes techniques d’expression, mais nous avons réussi à comprendre comment elles se croisent. Ce qui est sûr c’est que les deux partagent le but de provoquer des émotions, d’inspirer l’imagination et de susciter la réflexion sur différents thèmes et sujets. Cependant, elles ont toutes les deux réussi à s’entremêler sous de nombreux aspects pour créer de l’art. L’ambition est la même dans les deux formes d’art mais la technique diffère.

Chaque création artistique, qu’elle soit un film ou une peinture, raconte des histoires fascinantes et évoque de puissantes émotions humaines; et lorsque ces deux formes d’art s’entrelacent brillamment, cela peut créer un monde plein de mystique et de fantaisie.

Il faut dire que le cinéma et la peinture travaillent d’une façon autant similaire que différente; le cinéma s’est nourri de la peinture autant qu’il l’a transformée et ces deux formes d’art resteront pour toujours en constante interaction.

Références

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Aumont, J. (2020). L’image (éd. 4ème). Paris: Armand Colin.

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Bonfand, A. (2012). Le cinéma saturé: Essai sur les relations de la peinture et des images en mouvement. Paris: Vrin.

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Estève, M. (2015). Alexandre Sokourov, Au cœur de l’océan, Lausanne, L’Âge d’Homme, « Histoire et esthétique du cinéma/Travaux ». Open Edition, 246. doi:10.4000/1895.5207

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Steinberg, L. (2001). Leonardo’s Incessant Last Supper. New York: Zone Books.

Thivat, P.-L. (2007, juillet-décembre). De la peinture au cinéma. Une histoire de magie. Peinture et cinéma, pp. 73-82.

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Webber, P. (Réalisateur). (2003). Girl with a Pearl Earring [Film].

Weir, P. (Réalisateur). (1998). The Truman Show [Film].

Wes, C. (Réalisateur). (1996). Scream [Film].

  • doctorante à l’université libanaise au Département d’art et sciences de l’art – arts visuels Email: cynthiazeinoun@gmail.com

طالبة في المعهد العالي للدكتوراه في الجامعة اللبنانية – قسم الفن وعلم الفن – فنون بصرية

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