Gebran Tarazi…
le fonctionnel et l’esthétique
جبران طرزي .. الوظائفي والجمالي
د.عاصم عبد الأمير Pr. Assim Abdel Amir([1])
د.ديما حمدان Pr. Dima Hamdan([2])
تاريخ الإرسال:16-2- 2024 تاريخ القبول: 28-2-2024
- Des analogies et des écarts
Si l’on avait pensé le Beau comme un concept empreint d’un caractère structural, inconcevable en dehors de l’être – à supposer que la qualité de tout discours créatif se définit par rapport à la fonctionnalité de l’art et de la création esthétique unique – alors les expériences de Gebran Tarazi[3] (1944-2010) s’offriraient comme le modèle du succès remporté, du moment que s’estiment les desseins de la recherche graphique, suivie de son propre effet esthétique. La puissance constructiviste de cet effet s’est laissée inspirée par un langage libéré de la chosification de la beauté. Cette vision souffle dans les méandres du discours créatif, et engendre une âme discrète qui bruit dans l’espace visuel et qui étale sa charge lyrique sur le tissu structural.
Considéré comme un artiste hors du commun, Gebran Tarazi jouit de la faculté de transformer l’aspect structural de la communication artistique en codes abstraits qui se complètent les uns les autres, étant régis par les conditions de configuration de la peinture abstraite, sans pour autant que cesse d’être recouvrée l’identité de l’artiste, qui sonde ce que la géométrisation artistique suppose en termes de vérités esthétiques totales. Grâce au geste codé, la beauté émerge plus dans sa plénitude que dans le murmure des émotions abstraites. Dans le droit fil de la même idée, nous citons Platon qui se targuait de voir les géomètres se précipiter vers son Académie, parce qu’ils étaient à même de saisir la signification des vérités du Beau.
Les dessins de Gebran Tarazi constituent un paradigme unique, portant le sens de l’équilibre subjectif dans l’espace de l’abstraction géométrique. Les matrices abstraites ne sont qu’une déclinaison des thématiques artistiques, qui prennent forme lors du déroulement du processus esthétique et lors de la traversée de ce processus de tout ce qui relève de la concrétude. Le savoir-faire de l’artiste est en faveur d’une tendance artistique libérée de sa propre substance ; ainsi, s’annonce l’essence de l’acte de beauté, à l’instant où il s’érige au rang d’un modèle que se renvoient impétueusement les imbrications subtiles, et ce, grâce à la dextérité du pinceau d’un artiste conscient de l’itinéraire à tracer.
Gebran Tarazi associe l’âme du patrimoine à la tendance à la modernité et favorise le possible échange de leurs rôles, afin d’assurer des succès visuels fluides, sans entraves, tant que l’horizon est sensiblement ouvert à des rêves individuels, rêves mus par l’âme géométrique qui tient une place dans la complétude des mondes de la création artistique. En effet, l’artiste n’est pas concerné par le fait de se conformer à ce qu’il perçoit : tout ce qui retient son attention, c’est plutôt de s’aligner à sa propre humeur culturelle qui le convie à durer dans l’immensité de l’âme orientale, par la série des révélations artistiques connues sous le nom du Qayem-Nayem[4] , et par le jeu aligné aux unités géométriques, entre autres, le rectangle et le carré.
Pendant une quinzaine d’années, Gebran Tarazi était mû par l’engouement, et par le professionnalisme d’une âme qui se laissait intensément imprégner par le sens de l’appartenance à tout ce qui répond au goût oriental, à savoir les entrelacs, et l’arabesque sciemment réalisée, grâce au doigté d’un artiste versé dans l’art, artiste qui agence avec maîtrise les formes géométriques. Quant aux divers supports dont il se sert, comme le carton, le bois, le métal et la toile, … ils se plient à la logique des thèmes qui contribuent à consacrer les attraits de l’acte esthétique et ses variations envoûtantes.
Ce qui vaut pour Gebran Tarazi, c’est la nécessité de restituer l’essence de la beauté, dès lors que le discours visuel devient une valeur insigne du non visuel. La rationalité des thèmes décoratifs n’est plus qu’une occasion favorable au dépouillement des possibles partiels : elle sert à transporter ces derniers dans des mondes propices à l’extension hors du temps et de l’espace, ailleurs, dès lors que l’on s’identifie sans obstacle avec la beauté sublime dont le dessin abstrait est une meilleure manifestation, étant donné que la beauté constitue un objectif en lui-même, nous conviant à tenir fermement à un monde figuratif, non à un monde concret. C’est ainsi que Gebran Tarazi est singulièrement imbu du fait de rétablir la quintessence de la beauté. De l’acte artistique, il reste le brandon de la beauté lequel dévoile son effectivité dans les plis des tableaux ornementaux qui, seuls, se créent leur propre polémique interne. C’est une marque distinctive et inhérente aux œuvres de l’artiste sans exception aucune, qu’elles soient bidimensionnelles ou tridimensionnelles ; ainsi en est-il des coffres patrimoniaux ou des plafonds qui regorgent de tant de charmes – ce sont les charmes du tissu décoratif – et débordent d’embrasement des contiguïtés chromatiques et de rythmes décoratifs, qui se soudent entre eux dans les limites de la préservation de l’harmonisation du style et de sa cohérence interne.
Dans le contexte du jeu structurel, la présence visuelle de l’aplatissement tient à la négation du volume et à la répartition des unités visuelles sur une surface figurative d’une manière efficiente, présence qui est en corrélation avec les formes géométriques et qui s’effectue avec minutie ; tandis que la répétition crée un état de densification de l’interdépendance visuelle, à travers le meilleur investissement des procédés de répétition, qu’ils soient alternés, hétérogènes ou analogiques.
Cette technique propre à Gebran Tarazi, génère un murmure et une maïeutique visuelle qui intriguent le spectateur, à part la permanence de la polémique intérieure qui révèle l’adresse de l’artiste dans l’usage des disparités chromatiques ou des harmonies chromatiques. Aussi ce jeu structurel basé sur les procédés de reprise, déclenche-t-il un assaut structural et successif.
II- Le fonctionnel et l’esthétique
Etiqueté comme artiste de quatrième génération d’artisans et d’antiquaires, Gebran Tarazi n’a jamais été qu’à l’affût des opportunités, grâce auxquelles il a créé un impact sur le déclenchement d’un échange curieux entre ce qui relève de l’artisanal et ce qui appartient à l’esthétique. L’essence de l’artisanat dépend usuellement de la mécanique de la performance qui préserve le professionnalisme dans son versant pragmatique, sans pour autant que s’impose le besoin de recourir à ce que la maîtrise déclenche en termes d’innovation qui viole les contraintes des règles établies.
Or, cette vision de l’art artisanal ne peut jamais combler Gebran Tarazi, artiste obnubilé par la création des affinités entre l’artisanat et l’art, en ce sens que l’artisanat ajoute à la tendance artistique ; il est du ressort de l’art de densifier le moment où est suscitée l’impression que l’interdépendance avec l’artisanat est effective. Il semble donc impossible d’isoler l’art de l’acte artisanal, lorsque le besoin de sortir des parcours tout faits, s’impose. Il serait suffisant de convenir avec Gebran Tarazi que l’artiste créatif est d’une qualité supérieure à la catégorie des artistes imitateurs.
Nouer un contrat entre l’acte artisanal et l’art, suscite une attention particulière, d’autant plus qu’un projet d’art suppose constamment le dépassement de l’artisanat, ou bien, à tout le moins, il suppose de le ciseler, et ce, en faveur du besoin du peintre de verve qui éprouve une aspiration à créer une différence entre ce qui dépend du traditionnel et du prévisible.
D’une manière effective, l’art conçu comme un environnement imaginaire, attire avec lui l’énergie des sentiments et des intuitions mystérieuses. C’est cet environnement qui offre la belle œuvre d’art dont la valeur symbolique outrepasse la fonctionnalité, considérée comme une condition qui détermine tout ce qui relève de l’artisanal et qui, de fait, tend vers le goût commun.
Le projet de Gebran Tarazi est un paradigme qui renferme le sens des affinités entre les deux mécanismes, d’autant plus que l’objectif majeur de l’artiste est de conserver le tissu culturel que laissent les empreintes créatives, à travers les retours visuels et l’énergie mobile dont les unités ornementales sont le dépositaire ultime. Ces unités persistent dans leur devenir structurel grâce à la synergie des contiguïtés géométriques, qui ont pour conséquence de créer un champ formé d’une teneur visuelle et d’une force de gravitation, avec une dilatation de l’énergie intérieure des formes générées qui se soutiennent les unes les autres, dans des séquences géométriques successives dotées d’une puissante attraction.
A savoir que les arts requièrent des nécessités majeures, entre autres, la nécessité symbolique, la fonctionnalité et l’esthétique, nous avouons que la valeur du message esthétique se détermine par la nature structurale du produit créatif qui déclenche l’une et l’autre nécessité, conformément au souci socio-culturel, et conformément aux racines patrimoniales et civilisationnelles, comme à l’humeur créatrice ; le pouvoir de l’humeur créatrice est seul à même d’orienter le discours hors des certitudes ou des fiabilités dépourvues de sens.
L’art artisanal exige une fonctionnalité particulière. En effet, l’utile contribue à réaliser la finalité suprême du produit artistique. Afin que la création ne soit pas déterminée par le simple but de produire des objets d’usage, il se trouve que la fonctionnalité, la sensibilité et les exigences du renouvellement s’interpénètrent, et c’est ainsi que l’utile devient plus enclin à définir l’identité de l’œuvre finie et sa crédibilité auprès du public. L’effet qui se dégage de l’imbrication de la fonctionnalité, de la sensibilité et des exigences du renouvellement, transparaît, à juste titre, sous les peintures notoires de l’artiste Gebran Tarazi, réputées pour leur foisonnement et pour leur parcours abstrait génératif qui autorise une création performante. Les propriétés de la création consistent à régler le mouvement des unités visuelles, par le recours aux matériaux et aux techniques qui servent les conditions de la composition, du processus esthétique et du dialogue partagé entre l’artiste et les espaces visuels disponibles.
Il serait judicieux d’évoquer la question de l’équilibre délicat entre ce qui ressort du culturel et ce qui dépend du patrimonial, entre la subjectivité inhérente aux racines orientales d’une part, et le vœu de créer des motifs décoratifs d’autre part, basés sur la loi de déplacement des unités géométriques ; cette loi a pénétré l’atmosphère esthétique générale des arts décoratifs. Artiste créatif qui sait être créateur, Gebran Tarazi se préoccupe de conserver l’authenticité du produit artistique à la manière de ses ancêtres, lui-même étant responsable de la peinture du meuble oriental, des murs, des plafonds en bois et des diwans damasquins.
Si les préoccupations tumultueuses qui varient entre la littérature, l’archéologie, les arts artisanaux, les antiquités, etc… comme la fabrication des coffres et des miroirs, … se sont emparées de Gebran Tarazi, or l’artiste n’a pas sacrifié son identité personnelle. Toutes ses productions artistiques ont révélé son appartenance à un héritage familial qu’il a tant aimé, héritage qui est devenu partie intégrante de son être.
Gebran Tarazi a de l’ascendant sur le monde de l’abstraction. Il crée un équilibre entre l’individualité et l’expansion de son être dans une mission laborieuse. Cette mission est à plus forte raison séduisante dans la maîtrise des branches de la géométrie, lesquelles étalent avec abondance leur versant esthétique au cœur des retombées du patrimoine culturel oriental, avec lequel régressent les tendances à la matérialisation, et avec lequel les unités ornementales s’élèvent au-dessus du visuel jusqu’à la profonde immersion dans les subtilités de l’invisible.
C’est dans ce qui se dérobe au regard que se manifestent les vérités totales et les vérités partielles ; c’est dans l’invisible que le carré, considéré comme une figure source des formes géométriques, subit un souffle de l’intérieur, et prend ainsi la forme d’un cercle duquel proviennent les autres formes géométriques dans les limites de la création d’espaces, dégagés de la réification ou de la création de mondes tridimensionnels. Force nous est de citer les peintres Kandinsky, Mondrian et Malevich, chefs de file du courant géométrique abstractionniste, dans le contexte d’une tendance à l’idéalisme avec lequel le Beau se transforme en non téléologie, pour rappeler Emmanuel Kant.
Dans l’œuvre artistique de Gebran Tarazi, le fonctionnalisme favorise le projet de l’identité pour lequel l’artiste s’est longtemps battu, dans le but d’en conserver les esquisses, au travers de l’âme vivante qui dévoile cette tendance à l’abstraction ; ce dévoilement a lieu au moment où elle déploie ses attraits par la voie de la répétition de formes qui se suivent les unes les autres : la répétition suit un mouvement esthétique obstiné qui se déroule sans trêve, et qui crée des espaces suscitant la beauté et procurant suffisamment les raisons de l’émerveillement.
La passion de l’artiste pour l’abstraction offre au récepteur des moments d’illumination et lui permet de trouver les valeurs des esthétiques de l’environnement oriental, lesquelles sont soutenues par des références patrimoniales et religieuses qui font d’elles l’une des plus importantes manifestations de l’homme civilisé, qui œuvre à trouver un enchevêtrement vivant entre l’Orient et l’Occident.
Eu égard à ce qui précède, nous mettons en évidence l’authenticité et la richesse de l’effort créatif qui révèle l’obsession d’habiter l’être existentiel ; c’est, pour un artiste du Machreq, une préoccupation majeure. Gebran Tarazi force le pas vers l’élargissement de l’espace de la beauté et de la polémique avec un être, vivant en harmonie avec son espace culturel, un être procurant suffisamment un plaisir stylistique, si bien qu’il élève son art à la dignité de l’art-maître, dénué de l’esprit servile.
[1] – artiste et peintre de l’art abstrait, professeur d’art contemporain à la faculté des Beaux-Arts à l’Université de Babel. Il a participé à des expositions d’art abstrait en Irak et ailleurs, dans des pays arabes et des pays d’Occident. Il a remporté plusieurs Prix. Auteur de plusieurs expositions artistiques, il a à son actif une dizaine d’ouvrages portant sur l’art abstrait arabe, les arts de l’Islam, l’art abstrait en Irak, l’héritage et la modernité. Ses ouvrages sont publiés de par le monde.
فنان ورسام في الفن التجريدي، أستاذ الفن المعاصر في كلية الفنون الجميلة بجامعة بابل. شارك في معارض الفن التجريدي في العراق وفي أماكن أخرى في الدول العربية والغربية. وقد فاز بالعديد من الجوائز. له العديد من المعارض الفنية، وله حوالي عشرة أعمال حول الفن التجريدي العربي، والفنون الإسلامية، والفن التجريدي في العراق، والتراث والحداثة. يتم نشر أعماله في جميع أنحاء العالم.
[2] -professeure de Lettres françaises à l’Université Libanaise. Chercheure, ayant à son actif des articles, ouvrages collectifs et traductions. Professeure de chaire Liban à l’ICESCO. Initiatrice de plusieurs équipes de recherche interdisciplinaire et transdisciplinaire à l’Ecole Doctorale, entre autres l’équipe Brachylogie Liban qui fait partie de la CIREB en Tunisie sous la direction du professeur-chercheur Mansour M’HENNI. Elle a occupé plusieurs postes à l’Université Libanaise et a organisé plusieurs colloques et évènements culturels. Ses centres d’intérêt sont multiples.
أستاذة الأدب الفرنسي في الجامعة اللبنانية. باحث، له الفضل في المقالات والأعمال الجماعية والترجمات. أستاذ كرسي لبنان في الإيسيسكو. أطلق العديد من فرق البحث متعددة التخصصات ومتعددة التخصصات في مدرسة الدكتوراه، بما في ذلك فريق Brachylogy لبنان الذي هو جزء من CIREB في تونس تحت إشراف الأستاذ الباحث منصور مهني. شغلت عدة مناصب في الجامعة اللبنانية ونظمت عدة مؤتمرات وفعاليات ثقافية. اهتماماته متعددة.
[3] – Gebran Tarazi, artisan, artiste et peintre de l’art abstrait, écrivain et romancier libanais, critique, partisan de la modernité littéraire. Il appartient à l’arbre généalogique des Tarazi lequel remonte à l’année 1793. De père en fils, la famille est réputée pour son art artisanal oriental convoité par de grandes instances du monde: elle a fondé des ateliers d’artisanat au Liban, en Syrie, en Palestine et en Egypte.
Gebran Tarazi porte ce talent dans le sang. Il approfondit ses connaissances et pratiques artisanales et artistiques grâce à ses ancêtres, à ses études effectuées au Maroc, depuis que sa famille s’y est installée en 1946, pour rentrer définitivement au Liban après l’Indépendance du Maroc, et grâce à sa création personnelle.
جبران طرزي، فنان ورسام الفن التجريدي، كاتب وروائي لبناني، ناقد، مناصر للحداثة الأدبية. تنتمي إلى شجرة عائلة طرزي التي يعود تاريخها إلى العام 1793. اشتهرت العائلة، من الأب إلى الابن، بفنها الحرفي الشرقي الذي تطمع إليه السلطات الكبرى في العالم: أسست ورش حرفية في لبنان وسوريا وفلسطين ومصر.
جبران
طرزي يحمل هذه الموهبة في دمه. يعمق معرفته وممارساته الحرفية والفنية بفضل أسلافه، وبفضل دراساته التي قام بها في المغرب، منذ أن استقرت عائلته هناك العام 1946، ليعود نهائيًا إلى لبنان بعد استقلال المغرب، وبفضل إبداعه الشخصي.
A Beyrouth, Gebran Tarazi poursuit ses études à la section française de l’International College en 1958. Il obtient son Baccalauréat en Philosophie en 1962. En 1966, il est titulaire d’une licence en droit de l’Université Saint-Joseph à Beyrouth. Féru d’art, d’artisanat, de littérature, de culture, d’archéologie et d’Histoire, il entreprend des recherches qui y correspondent depuis 1966 à 1975, parallèlement à son métier d’antiquaire qu’il a hérité et qu’il a entrepris depuis 1962. Il initie un département peinture de l’atelier familial : lieu d’expérimentation et de création de l’art, où se croisent le patrimoine et l’innovation. Ses productions de boiseries peintes de type damascène sont foisonnantes. En 1987, lors de la fermeture familiale, il se consacre à la peinture géométrique abstraite, et se met à créer une œuvre abondante qui intrigue le regard. Auteur de plusieurs expositions à Beyrouth. Il lance, en 1987, une ligne de miroirs peints et de coffres. En collaboration avec le bureau d’études “Mab”, il participe au concours organisé en 1997 pour décorer les parois du tunnel de Mar Mitr à Beyrouth, tout en se servant de carreaux en céramique.
Parallèlement à la création artistique et artisanale, il est conscient de sa vocation d’écrivain innovant. Il a à son actif des publications majeures : Journal 1970-1980, Le pressoir à olives roman publié chez l’Harmattan en 1996 et Besoin d’Orient en 2007.
Gebran Tarazi est un génie situé entre le Mashreq, le Maghreb et l’Occident. Son œuvre ne cesse de solliciter les critiques et les chercheurs de par le monde et de faire couler leur encre jusqu’à nos jours.
[4] – Le Qayem-Nayem est un modèle géométrique de base dans la peinture de Gebran Tarazi, lequel met en valeur l’articulation de concert du rectangle dressé, vertical (Qayem) et du rectangle couché, horizontal (Nayem). Nombreuses sont les sources d’inspiration : l’art indien, l’art proche-oriental et l’arabesque.