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Renouveau des sciences de l’information et de la communication dans un monde médiatisé: les défis d’un champ interdisciplinaire en SHS entre théories et pratiques

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Renouveau des sciences de l’information et de la communication dans un monde médiatisé: les défis d’un champ interdisciplinaire en SHS entre théories et pratiques

تجديد علوم المعلومات والاتصال في عالم وسيط: تحديات مجال متعدد التخصصات في العلوم الإنسانيّة والاجتماعيّة بين النظريات والممارسات

 إلهام بوغرومIlham Bougroum[i]

إلهام بوغروم

Résumé: Les sciences humaines et sociales intègrent plusieurs disciplines aux cadres théoriques et méthodologiques divers et variés. En tant qu’interdiscipline, les sciences de l’information et de la communication se révèlent être un cas intéressant sur lequel se pencher dès lors qu’il s’agit de faire progresser les théories et les pratiques en sciences humaines. Les chercheurs en SIC se trouvent en effet confronté à un certain nombre de défis dans la mesure où leurs objets de recherche évoluent au gré de la globalisation des médias et des technologies de l’information et de la communication. Cet article propose d’exposer quelques-uns des doutes et des contraintes théoriques et méthodologiques imposées par la progression de la réflexion en SHS sur un objet de recherche tel que la télévision. Pour ce faire, cette communication propose de confronter différents modèles d’analyse pragmatique, tout en restituant le cheminement intellectuel et réflexif transposé à notre travail de thèse de doctorat dont le sujet a nécessité une mise en perspective des savoirs en SHS.

Mots clés : Sciences humaines et sociales, Sciences de l’information et de la communication, médias, globalisation

 

 

الملخص:

تدمج العلوم الإنسانيّة والاجتماعيّة عدة تخصصات ذات أطر نظرية ومنهجية متنوعة ومختلفة. باعتبارها مجالًا متعدد التخصصات، تثبت علوم المعلومات والاتصالات أنّها حالة مثيرة للاهتمام يجب دراستها عندما يتعلق الأمر بتطوير النّظريات والممارسات في العلوم الإنسانيّة.  ويجد الباحثون في رابطة الدّول المستقلة أنفسهم في مواجهة عدد معين من التّحديات إلى الحدّ الذي تتطور فيه موضوعاتهم البحثيّة مع عولمة وسائل الإعلام وتكنولوجيا المعلومات والاتصالات. تقترح هذه المقالة الكشف عن بعض الشكوك والقيود النظرية والمنهجيّة التي يفرضها تطور التفكير في العلوم الإنسانيّة والاجتماعيّة SHS  على مادة بحثيّة مثل التلفزيون. للقيام بذلك، يقترح هذا المقال مقارنة نماذج مختلفة من التّحليل العملي، مع استعادة المسار الفكري والتأملي مكملًا  لأطروحة الدكتوراه التي قمنا بإعدادها، والتي تطلب موضوعها وضع المعرفة في العلوم الإنسانيّة والاجتماعيّة  SHS ضمن منظورها الصحيح.

الكلمات المفتاح: العلوم الإنسانيّة والاجتماعيّة، علوم المعلومات والاتصالات، وسائل الإعلام وتكنولوجيا المعلومات والاتصالات، العولمة.

Introduction

 Situées au carrefour de plusieurs disciplines, les sciences de l’information et de la communication (SIC) constituent un champ de recherche aussi vaste que complexe faisant appel à des disciplines aussi diverses que l’histoire, la sociologie, la sémiologie, l’économie, les sciences politiques, et bien d’autres.

Depuis quelques décennies, le champ des études sur les médias a fait l’objet de différentes reconfigurations au sein des SIC tant l’évolution des technologies de l’information et de la communication est constante et pose de nouvelles interrogations, enjeux et défis du point de vue de la recherche en sciences humaines et sociales (SHS). Appréhendés tour à tour comme nouveaux outils de la démocratie moderne, moyens de pouvoir et de domination ou encore diffuseurs, producteurs ou déconstructeurs des normes sociales, les médias appellent — dans leur renouvellement constant — à un renouveau de la réflexion en SHS au niveau épistémologique, théorique et empirique afin de mieux appréhender les objets de recherches liés aux médias.

Parmi les nombreux objets de recherche s’inscrivant dans les études sur les médias en sciences humaines et sociales, l’on retrouve la télévision. Objet médiatique et culturel hybride, diffuseur d’un flot d’informations continu, de représentations et de genres télévisuels différents ; la télévision se caractérise par sa « matérialité opaque » (Loubet Del Bayle 1989 : 112).

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Dès lors, cette communication se penche sur les défis de rigueur scientifique que présente l’étude de l’objet télévisuel dans le monde médiatisé d’aujourd’hui. En effet, comment retracer, étudier et analyser l’histoire présente que nous relate la télévision à l’aune des SHS dans un monde de plus en plus médiatisé ? Plusieurs travaux récents s’intéressent à cette question et montrent notamment la complexité d’un tel objet de recherche, à travers la densité de ses contenus, mais aussi leur volatilité et leur interaction avec les nouveaux médias. À titre d’exemple, nous nous référons ici aux travaux de la chercheuse Tourya Guaaybess (2012) qui mettent en évidence le phénomène de « la confluence médiatique » lors du printemps arabe. Le traitement médiatique des évènements a en effet été marqué par le recours régulier des médias traditionnels aux médias sociaux dans la fabrique de l’information télévisée. L’influence des activistes en ligne durant cette période fut d’une telle ampleur qu’elle a été largement relayée par les chaînes de télévision, permettant ainsi de contrebalancer la circulation des flux et la convergence de plusieurs types de médias pour la diffusion de l’information la plus plausible, documentée et complète. Ce phénomène médiatique, appréhendé au regard des SIC, permet d’illustrer la complexité des objets de la discipline et la nécessité d’un renouvellement régulier de la manière dont ces objets sont pensés et étudiés en sciences humaines et sociales dans le cadre d’une approche académique et scientifique.

Cette communication se penche alors dans un premier temps sur les différents points de repère théoriques qui ont jalonné les sciences de l’information et de la communication pour établir un cadre de rigueur scientifique à l’analyse des contenus télévisuels. Il s’agit ensuite de dégager les défis pragmatiques qui sont susceptibles de se poser aux chercheurs aujourd’hui. Les sciences de l’information et de la communication sont en effet une interdiscipline dont la plasticité peut laisser place à des interrogations et des doutes concernant la posture méthodologique adéquate pour l’étude d’un objet de recherche tel que la télévision. Nous illustrons enfin notre propos à travers notre travail de thèse de doctorat dont le sujet porte sur l’image des femmes dans les médias arabes contemporains. Ce dernier point permet en effet d’apporter un témoignage concret du renouveau des sciences humaines et sociales pour se plier en même temps aux exigences du XXIe siècle, mais aussi à la rigueur scientifique dans la constitution des corpus médiatiques.

  1. Les repères théoriques pour l’analyse des contenus télévisuels en sciences humaines et sociales

L’analyse des contenus télévisuels est un champ de recherche abordé par autant de disciplines que l’histoire, la sociologie, les sciences politiques, les sciences du langage, et autres. Toutefois, les approches divergent en fonction de la circonscription du corpus médiatique et de la méthodologie appliquée à ce corpus. Il est utile de souligner l’aspect relativement récent de ce champ de recherche, l’objet d’étude datant uniquement de quelques décennies. Cette observation première est révélatrice du renouveau des sciences humaines et sociales au fur et à mesure de l’émergence d’objets qui nécessitent la mise en place, le renouvellement et le renforcement continuel d’une tradition de recherche distincte en SHS. Il s’agit donc ici de présenter un bref tour d’horizon des approches critiques des contenus télévisuels qui s’appliquent à cet objet de recherche et qui nous mènent vers une réflexion sur les adaptations nécessaires.

1.1. L’école structuraliste

Le structuralisme émerge dans les années 1970, notamment grâce aux travaux de André Bazin sur les productions cinématographiques. L’approche est centrée sur un modèle linguistique, c’est-à-dire une étude des discours de façon indépendante de leurs contextes de production et de réception. L’analyse critique se focalise alors sur les éléments du langage. Cette approche peut se révéler intéressante dans le cadre de démarches quantitatives dont le but est d’évaluer les éléments langagiers et leur récurrence dans les discours pour en générer du sens. Toutefois, cette posture semble présenter peu d’intérêt pour l’analyse des discours télévisuels. Ces derniers sont en effet étroitement liés à leurs contextes de production et de réception ; les dénuer de ces éléments revient ainsi à les priver de leur essence même. L’approche structuraliste est donc plus signifiante face à une structure close (il s’agit des productions artistiques telles que les films, romans, poèmes, etc.). La densité des contenus télévisuels nécessite alors une progression de la réflexion critique en SHS.

1.2. L’école pragmatique

Dans les années 1980, l’étude des contenus télévisuels témoigne d’un changement de paradigme en sciences humaines et sociales, en devenant un objet d’étude à part entière. Les chercheurs démontrent en effet désormais l’intérêt de lier les discours à leurs contextes. Ainsi, cette démarche d’analyse critique permet d’élargir les horizons de recherche pour appréhender les structures ouvertes telles que les productions télévisuelles dont la spécificité réside dans l’articulation et la compréhension des composantes : contexte de production/discours/contexte de réception.

Ainsi, l’école pragmatique apporte un renouveau de la réflexion sur le traitement de l’objet télévisuel.

1.3. Les cultural studies

Parallèlement, les études sur les médias sont appréhendées par les cultural studies qui s’appliquent à problématiser les représentations, notamment télévisuelles. Les représentations sont alors considérées comme pratiques discursives signifiantes, productrices de réel et spécifiques aux contextes culturels. Ainsi, les représentations télévisuelles sont envisagées dans leur construction culturelle, tout en tenant compte des pratiques diversifiées des bassins de réception. Ce tournant théorique représente une approche constructiviste des médias, où les contenus sont envisagés comme le reflet temporaire des tensions qui caractérisent une société.

Le sociologue Éric Macé le décrit : « ceci n’est pas une représentation médiatique, mais des rapports sociaux engrammés dans des produits culturels et engagés dans les conflits de définition qui président à la production et l’interprétation de ces produits culturels. » (Macé 2006, p. 20).

  1. Les défis et approches pragmatiques pour l’analyse des contenus de la télévision

Dès les années 1980, les approches en sciences humaines et sociales se renouvellent pour structurer l’analyse des contenus et discours télévisuels. Ce type d’objet de recherche requiert d’emblée une analyse qui comprend les contextes de production, de circulation et de réception.

Le contexte de production se matérialise dans la compréhension des composantes en amont des dispositifs médiatiques, à savoir la ligne éditoriale du média, les équipes journalistiques, et autres. Si nous n’approfondissons pas cet aspect ici, soulignons toutefois son importance dans la structuration des discours, notamment dans le monde extrêmement médiatisé où nous vivons où les médias transnationaux sont nombreux et où la circulation des flux ne s’opère pas à sens unique. Ensuite, se pose la question de la réception des contenus qui définit notamment les horaires et les jours de diffusion des différents genres télévisuels en fonction des publics ciblés. À ce sujet, Marlène Coulomb-Gully (Coulomb-Gully 2002 : 107).

précise : « Façonné par son contexte et son contexte de communication, le discours télévisuel ne peut être appréhendé en dehors de ces éléments qui le structurent de part en part […] il n’y a de discours — médiatique/télévisuel — que contextualisé. ». À partir de là, il semble nécessaire de s’interroger sur les choix méthodologiques pour la constitution et le traitement d’un corpus médiatique. Cette réflexion s’impose au chercheur en SHS et le confronte à des défis épistémologiques tant les contenus télévisuels sont denses, continus et parfois volatiles. Il convient donc d’adopter une démarche qui permet de prendre en considération ces éléments et d’exploiter de manière optimale cet objet de recherche tout en se soumettant à la rigueur scientifique. Nous l’avons expliqué, les contextes de production et de réception des discours télévisuels sont des éléments indissociables de leur analyse. Il s’agit alors d’adopter une posture méthodologique qui prend en compte ces composantes et les met en lumière comme parties prenantes de la signification. Généralement, cette démarche en sciences humaines et sociales prend la forme d’analyses quantitatives, que Marlène Coulomb-Gully articule comme une méthode d’« analyse de contenu » et la distingue de l’« analyse de discours » (Coulomb-Gully 2002, p. 108). En SIC, la première méthode se concentre sur la description quantitative et objective des contenus pour en dégager une interprétation et une théorisation des résultats. Parallèlement, l’analyse de discours reflète une démarche qualitative dont le but est d’analyser l’objet de recherche dans le contexte d’un média spécifique, du lieu et du type de diffusion. Plus spécifiquement, Marlène Coulomb-Gully éclaire ces différences méthodologiques en posant la question du corpus. La démarche quantitative de l’analyse de contenu, bien qu’elle prenne en compte les variables des contextes des contenus télévisuels, requiert la constitution d’un corpus représentatif dans son exhaustivité et son homogénéité. L’analyse de discours, quant à elle, pousse le chercheur à une démarche réflexive.

L’exhaustivité, pas plus que l’homogénéité ne sont pour elle un objectif ; ce sont plutôt des moments privilégiés, des passages spécifiques d’un corpus qui l’intéressent, des lignes de fracture où s’exprime au mieux le lien entre énoncé et énonciation, le rapport entre émission, production et réception […] l’objectif étant de mettre en évidence un système de différences – de « différances » ? – dans les conditions de production, de circulation et de réception des discours (Coulomb-Gully 2002, p. 110).

  1. Constituer un corpus pour l’étude des contenus télévisuels : quelle méthode de sélection et d’analyse ?

Nous souhaitons ici apporter une illustration concrète de ces défis divers auxquels le chercheur en SHS est confronté dès lors qu’il choisit d’étudier un objet de recherche en constante évolution. Cela conduit non seulement à des adaptations théoriques et méthodologiques, mais aussi à un nécessaire retour réflexif sur son travail.

Notre travail de thèse porte sur les représentations féminines dans les médias satellitaires arabes contemporains et s’appuie sur une étude comparative entre un canal généraliste et des canaux d’information[ii]. D’emblée, cette thématique de recherche en elle-même témoigne d’un progrès de la réflexion en sciences humaines et sociales. En effet, la plasticité des sciences de l’information et de la communication en fait une interdiscipline où les chercheurs peuvent puiser leurs appuis théoriques à partir d’autres disciplines et produire des analyses transversales. Toutefois, les premières réflexions sur notre thématique de recherche ont abouti au constat que le sujet ne saurait être traité qu’à partir d’une étude qui combine de manière égale les SIC et les études de genre. En effet, analyser les représentations féminines passe indéniablement par une réflexion sur la télévision par le prisme du genre, et ce à partir du moment où nous souhaitons fournir un travail d’analyse qui dépasse les éléments visuels de la télévision pour les relier aux significations des discours qui les accompagnent. Ainsi, notre travail s’inscrit dans un bloc scientifique émergent ; celui que nous appellerons ici par la dénomination générique « genre et médias ». Par ailleurs, si notre thèse est menée au sein d’une équipe de recherche française, elle s’intéresse toutefois au monde arabe au sein duquel les études sur les représentations de genre dans les médias restent un terrain encore peu exploité pour le moment du point de vue qualitatif. La question de la constitution et du traitement d’un corpus télévisuel s’est donc nécessairement posée pour mener à bien cette recherche. Notre volonté de fournir un travail qualitatif nous a d’emblée écartée des méthodes quantitatives qui ne se pencheraient pas assez sur les significations des contenus discursifs. Par ailleurs, le type de médias étudiés s’apparente à une catégorie particulière ; celle des télévisions satellitaires du monde arabe. La multiplicité de ce genre de canaux reflète bien la matérialité opaque de la télévision, qui se traduit non seulement par la continuité des flux, mais surtout par l’abondance des sources de ces flux. À partir de là, notre recherche nécessite non seulement d’être abordée de manière transversale pour la construction du cadre théorique, mais elle passe aussi par une combinaison de techniques méthodologiques. Au-delà de l’analyse par le prisme du genre, la largeur de l’objet de recherche implique de circonscrire le travail d’analyse pour produire des résultats probants. Dès lors, le cadre méthodologique s’appuie sur une analyse comparative de trois médias spécifiques que l’analyse de discours vient étayer, et ce pour exploiter le corpus constitué de manière optimale en se focalisant sur les moments privilégiés des contenus choisis.

Conclusion

Les champs de recherche en sciences humaines et sociales s’étalent sur une grande diversité de disciplines. Si certaines abordent des objets de recherche dont la structure est close et accepte de se soumettre à des protocoles scientifiques prédéfinis, d’autres disciplines — à l’instar des sciences de l’information et de la communication — impliquent un renouvellement des théories et des pratiques. En effet, le monde de plus en plus médiatisé du XXIe siècle entraîne indéniablement un déplacement des traditions de recherche du passé vers l’avenir, et des nouveaux objets de recherche au sein de champs scientifiques qui les appréhendent en leur posant de nouvelles questions. Si ces progrès réflexifs présentent une vertu ; celle décloisonner les sciences humaines d’une certaine rigidité scientifique qui pourrait parfois les caractériser, toujours est-il qu’ils accompagnent des objets de recherche hybrides et volatiles dont l’analyse circonscrit les résultats produits comme des savoirs situés dans le temps et dans l’espace dont la reproduction intacte reste menacée d’obsolescence.

الهوامش

[i] -Ilham Bougroum-Docteur en sciences de l’information et de la communication de l’Université de Lorraine .

 Email:ilhambougroum@gmail.com

استاذة علوم الاعلام والتواصل في جامعة لورين فرنسا

[ii] -Respectivement les chaînes MBC1, Al Jazeera et Al Arabiya

Références bibliographiques

1-Bertini M-J. [2009]. « Le Gender Turn, ardente obligation des sciences de l’information et de la communication françaises ». Questions de communication n.15. p.155-173.

2-Coulomb-Gully M. [2002]. « Propositions pour une méthode d’analyse du discours télévisuel ». Mots. Les langages du politique n.70. ENS Éditions. p. 103-112.

3-Guaaybess T. [2012]. Les médias arabes. Confluences médiatiques et dynamique sociale. CNRS Éditions.

4-Loubet Del Bayle J-L. [1989]. Introduction aux méthodes des sciences sociales. Toulouse : Privat.

5-Macé É. [2006]. Les imaginaires médiatiques. Une sociologie postcritique des médias. Paris, Amsterdam.

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