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De la langue SMS à l’identité culturelle des jeunes libanais

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De la langue SMS à l’identité culturelle des jeunes libanais

1e auteur: Myriam GHBEIRA

2e auteur: Dr Christelle STEPHAN-HAYEK

USEK

Faculté des Arts et des Sciences

Département des Sciences de l’éducation

Sujet: L’influence des réseaux sociaux sur l’identité culturelle des jeunes Libanais chrétiens.

Problématique: Dans quelle mesure le mélange des langues et des alphabets durant la communication via les plateformes numériques ou les applications téléphoniques a-t-il un impact sur l’identité culturelle des jeunes Libanais chrétiens?

Hypothèse:

Le mélange des langues et des alphabets durant un échange communicationnel est un facteur révélateur du refus de la langue maternelle chez les jeunes Libanais chrétiens.

Corpus: Dix exemples de conversations via une application téléphonique entre des jeunes Libanais chrétiens, âgés entre 12 et 15 ans et vivant dans la région du Mont-Liban, soit 82 phrases, formées de 208 mots.

Cadre théorique: L’usage des diverses langues au Liban/ L’usage des diverses étrangères via les réseaux sociaux chez les jeunes Libanais/ Distinction entre l’arabe classique et l’arabe dialectal/ Les représentations culturelles des diverses langues au Liban.

Résumé

Dans cet article, nous allons d’abord retracer l’historique de l’usage des diverses langues au Liban pour aboutir à l’état des lieux actuel. Nous voulons ainsi mettre en lumière les liens qui peuvent exister entre l’usage de ces langues et un éventuel manque d’identité culturelle chez les jeunes Libanais chrétiens, âgés entre 12 et 15 ans, dans leur vie scolaire, et notamment au cours de leurs échanges sur les réseaux sociaux et les applications téléphoniques. Cette étude est réalisée dans le contexte actuel de la région du Mont-Liban.

Introduction

Le mélange des langues au Liban suscite une réflexion liée à la vie quotidienne. Les Libanais optent pour l’arabe dialectal, écrit en lettres latines en échangent entre eux sur les réseaux sociaux. Cette forme d’écriture est connue comme la langue d’internet. (Iskandar, 2018, p. 2). Ajoutons que le mélange des langues émerge aussi dans les familles, vu que certains parents de la région étudiée, ont tendance à parler le français ou l’anglais avec leurs enfants avant l’âge de scolarisation. De plus, certains jeunes Libanais ont des difficultés à réciter l’alphabet en arabe ou même à produire un texte entièrement en arabe. L’identification des langues est relative à l’appartenance confessionnelle des Libanais. C’est ainsi que, en général, les chrétiens s’identifient à l’Occident, notamment à la France, considérée comme le pays défenseur de cette partie de la population, et les musulmans, pour leur part, s’éloignent de l’Occident et se convergent plutôt vers la langue arabe. (Makki, 2007, p. 2). Maintes interrogations liées à ce sujet nous ont guidée vers le fil conducteur qui mènera à trouver des réponses à nos questions. Dans quelle mesure le mélange des langues et des alphabets durant la communication via les applications téléphoniques a-t-il un impact sur l’identité culturelle chez les jeunes Libanais chrétiens ? Dans cet article, nous allons souligner l’implantation des langues étrangères, leur importance et leur usage au Liban. Comme nous allons mettre en lumière l’état de l’identité culturelle chez les jeunes Libanais chrétiens: parler de la place des langues étrangères par rapport à la langue maternelle (arabe classique /libanais ou l’arabe dialectal).

L’histoire des langues étrangères et leur introduction au Liban

Haddad (1998), souligne que, durant le 19e siècle, les Ottomans ont déclenché une guerre confessionnelle dans la région, en semant la zizanie entre les Druzes et les Maronites. C’est ainsi que certains pays omnipotents ont choisi de prendre l’une ou l’autre des confessions sous son aile: les Maronites ont ainsi été soutenus par la France et les Druzes par la Grande Bretagne. Cette protection, dans les deux cas, a poussé les établissements scolaires à utiliser et adopter les deux langues – française et anglaise – en parallèle avec la langue maternelle (l’arabe) dans le système éducatif libanais. Il est à noter que la langue française a été majoritairement adoptée dans les établissements scolaires, plus que la langue anglaise. (p. 5) D’ailleurs, «plus tard, c’est la présence française au pouvoir (Mandat français de 1920 à 1943) qui va permettre d’étendre l’enseignement de la langue française dans les écoles publiques et privées.» (Stephan-Hayek, 2013, p. 116)

Ceci permet aux Libanais d’accéder au marché professionnel à l’étranger. (Grappe, 2015, p. 4). Il est à noter que l’intégration de la langue française au Liban avait un but religieux et politique qui est converti plus tard en des fins culturelles et linguistiques. (Kanaan, 2012, p. 32).

Les Libanais chrétiens sont influencés par la culture de l’occident (France) et l’ont adoptée avec une volonté totale. Les Libanais musulmans, quant à eux, s’ils ne refusent pas cette langue, restent plus fortement attachés à leur langue maternelle (l’arabe), se considérant issus d’un pays arabe qui doit respecter et préserver cet héritage. (Kanaan, 2012, p. 33).

Après le français, vient donc l’anglais, qui a occupé une place remarquable dans les établissements scolaires protestants et les hôpitaux situés plutôt dans les régions musulmanes et druzes. (Grappe, 2015, p. 5). De nos jours, cette langue commence d’ailleurs à dominer dans le champ professionnel, perçue par la communauté comme une langue facile et pratique. (Grappe, 2015, p. 5).

Il est par ailleurs à noter que le Liban occupe une place remarquable parmi les pays arabes dans l’usage des langues étrangères et dans son ouverture vers les pratiques culturelles occidentales. (Montenay, 2011, p. 1).

La distinction entre le libanais et la langue arabe

Ezzedine (2017) indique la différence entre l’arabe littéraire et le libanais (arabe dialectal du Liban). Le premier, dit formel, est adopté dans le registre officiel, la littérature et le contexte scolaire: c’est l’arabe enseigné à l’école. Le libanais, quant à lui, c’est la langue de la communication orale, qui se circule entre les citoyens et les familles dans la vie de tous les jours. Pour revenir au parcours scolaire, deux langues sont obligatoirement imposées et dispensées durant le processus de l’enseignement-apprentissage. L’arabe littéraire est la première langue enseignée, comme il est utilisé strictement dans les disciplines suivantes: histoire, géographie et éducation civique, alors que les autres disciplines, notamment scientifiques, sont dispensées en langue étrangère seconde (le français ou l’anglais), qui est également enseignée en tant que langue. (Ezzedine, 2017, p. 21).

Haddad (1998) souligne que l’arabe littéraire est rarement investi dans la vie courante. Son usage se limite dans l’enseignement des matières littéraires et dans l’éducation, alors que le marché du travail dans le monde arabe exige une maîtrise de la langue française ou anglaise. La communication quotidienne se fait en libanais, qui est transmis et hérité d’une génération à une autre par nature, d’une façon improvisée, à l’oral. (Ezzedine, 2017, p. 6).

La langue arabe par rapport aux Libanais des différentes confessions

Le Coran est rédigé en arabe littéraire dans sa version originale, et cette langue est utilisée pour des fins commerciales entre les pays arabes. (Grappe, 2015, p. 4). Les Libanais musulmans se montrent ainsi assez fiers en parlant cette langue qui représente, à leurs yeux, une langue raffinée, prodigieuse et glorieuse. Elle fait partie intégrante de leur patrimoine et de leur identité culturelle en tant qu’Arabes. (Grappe, 2015, p. 4).

Les Libanais chrétiens, pour leur part, considèrent la langue arabe comme une langue démodée, «c’est la langue des chameaux et du désert.» (Grappe, 2015, p. 4) Pour eux, l’avenir est aux langues étrangères, notamment le français et l’anglais, qui sont autant de fenêtres ouvertes sur l’Occident, donc sur des pays potentiellement liés aux études, au travail, à l’émigration.

Mais il est à souligner que presque la totalité des Libanais parlent, dans leur vie de tous les jours, l’arabe dialectal, qui est répandu dans les ménages, la vie quotidienne et la communication via les réseaux sociaux. (Grappe, 2015, p. 4).

Or, en échangeant avec les autres en arabe dialectal, la grande majorité des Libanais – et quasiment la totalité des jeunes – mêlent des mots français et anglais dans la conversation qu’ils établissent, tels que: «bonjour», «merci», «sorry», «bye», etc. Ce mélange entre les trois langues: l’arabe (dialectal), le français et l’anglais, montre l’influence de ces langues étrangères sur l’identité culturelle des Libanais. (Kanaan, 2012, p. 44).

La construction de l’identité culturelle chez les jeunes Libanais chrétiens

Haddad, K. (1998) met en relief l’identité culturelle chez le jeune Libanais chrétien, pour qui les citoyens libanais sont unis par leur identité. Or, ce concept-même d’identité n’est pas unique, et varie selon les différentes confessions. D’une manière générale, les chrétiens s’identifient en tant que Libanais alors que les musulmans se représentent en tant qu’Arabes. (Nammour, 2007, p. 8).

En effet, les Libanais musulmans sont attachés à la langue arabe – langue sacrée du Coran – qui représente pour eux une source de confiance et de loyauté envers leur patrie et leur origine arabe. Par contre, les jeunes Libanais chrétiens s’identifient davantage aux pratiques et aux coutumes occidentales – dont la langue, notamment celles de la France, ce qui suscite chez les Libanais musulmans une sorte d’indignation: pour eux, il s’agit d’une trahison de la langue arabe. (Haddad, 1998, p. 6).

Méthodologie

Afin d’obtenir des résultats valides, une démonstration pratique s’avère importante afin de confirmer ou d’infirmer l’hypothèse suggérée.

Cette enquête sur le terrain a été travaillée pendant les mois de novembre et de décembre 2020.

L’outil adopté dans ce travail est la recherche sur documents ou les restitutions graphiques. Nous tenterons dans cet article d’analyser 82 phrases issues de 10 conversations échangées sur les applications téléphoniques entre 20 écoliers âgés de 12 à 14 ans, dans 6 établissements scolaires situés au Mont-Liban et traitant les deux volets suivants: la forme et le pourcentage de l’utilisation des langues suivantes: l’arabe classique, l’arabe dialectal, le français et l’anglais dans les phrases.

Nous allons ainsi comparer le pourcentage d’utilisation de chaque langue dans la communication par messagerie sur les applications téléphoniques afin de mentionner la langue la plus courante sur ces applications téléphoniques, préciser le but et la finalité de son usage par les écoliers, et en tirer le rapport de chaque langue avec le contexte dans lequel elle est adoptée.

Dans le cadre de notre recherche, nous adoptons une analyse plutôt qualitative. En effet, notre corpus étant relativement de taille limitée, il va nous permettre un approfondissement de l’analyse et des interprétations.

Nous allons analyser les résultats obtenus par le biais du logiciel «Excel», qui permet de présenter les résultats de l’enquête sous forme de diagramme circulaire qui montre le pourcentage de chaque réponse. Ensuite, nous allons accompagner ce diagramme circulaire par une analyse qualitative, en vue d’expliquer les résultats obtenus.

Résultats (discussion)

Nous allons commencer par analyser la forme des phrases échangées sur l’application téléphonique «WhatsApp». Nous constatons que les élèves âgés entre 12 et 15 ans (population de notre étude), en communiquant sur cette application, mélangent plusieurs langues: l’arabe dialectal en première place, le français en deuxième lieu et l’anglais en dernier. À titre d’exemple, nous relevons ces bribes de phrases dans les conversations analysées: «français w arabe tnaineton la ba3d bkra /  sry ma 3melto eza tola3lak ye b3ato pls/ guys plss btebaatoule el terikh yalli abel ma na2alto waeta fallet/ hadan yeb3atle p.65 tarbiya/ chbb hdn fi yebaatle français/ l chimie 2aya chapitret/ bel France urbaine keteblik kelo?/ e5er el jemal mich wad7in/ bteb3atile l texte w l question/ coucou ya helwin». Il est à noter que l’arabe classique est totalement absent dans l’échange communicationnel et que les phrases en arabe dialectal sont orthographiées en lettres latines. Notons aussi l’usage des chiffres tels que: 2, 3,5 et 7 dans les mots arabes durant un échange, pour remplacer une lettre de l’alphabet arabe inexistante dans l’alphabet latin et adoptée couramment dans l’arabe dialectal à l’écrit. À titre d’exemple: le chiffre 2 qui remplace la lettre ء en arabe: «so2al, 2aya, la2, le2e, na2alto, 2a2rab, 2a3ref, li2anno». Le chiffre 3 pour remplacer la lettre عen arabe: «3atena, 3n, waza3le, terja3, 3melne, yeb3atla, ma3le, 3nna, ba3d, 2a3ref, taba3, na3mol, 3meilo, tola3lak, b3ato». Le chiffre 5 pour remplacer la lettre خ en arabe: «e5er». Le chiffre 7 pour remplacer la lettreح  en arabe: «7elwin, wad7in, 7fozto, t7ota, 7atet». Nous allons représenter le pourcentage de chaque langue adoptée, sous forme d’un diagramme circulaire qui montre les résultats d’une façon plus exacte.

Nous constatons que l’arabe dialectal, perçu par les jeunes Libanais chrétiens comme une langue familière, facile et souple (langue de tous les jours), est utilisé afin de communiquer et d’échanger à propos de sujets relatifs à la vie scolaire, d’établir un dialogue à propos des tâches et des prérogatives qui doivent être assumées par les apprenants qui se déroulent autour d’un renseignement sur un exercice, un devoir, une leçon, une matière, etc. Comme par exemple: «l svt revision act 1 w 2/ kel el chap/ l chimie aya chapitret/ hadan yeb3atle p.65 tarbia/ français w arabe tnaineton la b3ed bkra/chu lezem na3mol bl français», etc. Nous remarquons, dans ces phrases en arabe dialectal, l’insertion par les jeunes de mots français tels que «svt» (Sciences de la vie et de la terre), «revision» (dépourvu de son accent aigu), «act» et «chap» (abréviations respectives de «activité» et «chapitre»), «français» et «arabe» ou encore «chapitret», qui est un mot français dont le pluriel a été formé selon la règle du pluriel arabe (pluriel régulier des noms féminins).

Nous remarquons ainsi que la langue française est adoptée pour nommer une matière dans le contexte scolaire, mentionner une partie ou une page dans un exercice concernant cette matière ou bien pour désigner et repérer des mots techniques qui se rapportent au contexte scolaire, entre autres: «devoir, sujet, exercice, révision, activité», etc. Cette langue est également adoptée pour les formules d’appel comme «madame» et les messages de félicitations, telles que: «parfait, excellent», etc.

L’anglais, pour sa part, est réservé aux formules de politesse et de salutations telles que: «hi, please, ok», etc. Nous relevons ainsi: «okey ty/ thanks, sry ma 3melto eza tola3lak ye b3ato pls».

Il est à noter que l’arabe classique n’est utilisé nulle part dans les messages des conversations collectées.

Il s’est également avéré que le mélange des trois langues est repérable dans une même phrase complète, comme par exemple: «hey chou lesem na3mol bl francais / fi maths fi french fi arabe fi tarbia w fi svt 2a2rab chi / tab ok merci».

Le diagramme ci-dessus montre le pourcentage des phrases communiquées strictement dans les différentes langues: l’arabe dialectal, l’arabe classique, le français et l’anglais.

Nous remarquons que les phrases communiquées strictement en arabe dialectal représentent le plus grand pourcentage (93%) parmi les autres langues. Alors que les phrases communiquées exclusivement en anglais viennent dans une deuxième étape et représentent 4% du total, et les phrases communiquées seulement en français constituent 3% du total. L’absence de phrases communiquées uniquement en arabe classique est notable.

Le diagramme ci-dessus reflète le pourcentage des phrases mixtes contenant des mots étrangers et les phrases communiquées strictement en langue maternelle dans les conversations établis entre les jeunes Libanais sur les réseaux sociaux.

Nous remarquons que les phrases contenant à la fois des mots communiqués en arabe dialectal et en langues étrangères (le français et l’anglais), dites phrases mixtes, constituent 14% du total des phrases. Alors que les autres phrases sont communiquées strictement en langue maternelle (l’arabe dialectal) écrites en lettres latines et constituent 86% du total des phrases.

Vérification de l’hypothèse « Le mélange des langues et des alphabets durant un échange communicationnel est un facteur révélateur d’un refus de la langue maternelle chez les jeunes Libanais chrétiens».

Notre hypothèse suppose que les jeunes Libanais chrétiens refusent d’adopter la langue arabe (classique) dans leur vie quotidienne, notamment durant l’échange communicationnel sur les réseaux sociaux. Les exemples de messages des conversations que nous avons analysées prouvent ce rejet. Les phrases échangées par les jeunes apprenants sont mixtes à 14%. Elles seront lues et épelées en arabe dialectal mais transcrites en lettres latines. Elles renferment trois langues: l’arabe dialectal, le français et l’anglais. En voici quelques exemples: «Ma fhemet la réciproque / aya texte / li 3atena yeh 3n loi w ho / bteb3atile l texte w l question / fik terja3 tsawer plz / kel el chapitre / chapitres el geo / bel France urbaine ketbetlik kelo», etc.

Alors que les autres phrases sont totalement communiquées en arabe dialectal, mais écrites en lettres latines (86%). Il est à noter qu’aucune phrase n’est communiquée en arabe classique, comme aucune n’est écrite à l’aide des lettres arabes (0%).

Il est vrai que la plupart des phrases communiquées par les jeunes Libanais chrétiens sont transmises en arabe dialectal (93%), mais elles sont transcrites en lettres latines. De plus, ces jeunes ont toujours tendance à utiliser et intégrer les langues française (3%) et anglaise (4%) dans leur conversation, ce qui prouve leur attachement presqu’instinctif à ces langues.

Toutes les données recueillies (les messages de conversations) prouvent et confirment que les jeunes Libanais chrétiens, âgés entre 12 et 14 ans, sont influencés par les langues étrangères et penchent à les adopter sur les réseaux sociaux. Notons aussi à part l’étude de la langue française elle-même, la plupart des matières scientifiques, la géographie, l’histoire, les arts plastiques, la danse, le sport, l’informatique sont dispensées en langue française dans les écoles francophones et en langue anglaise dans les écoles anglophones. Alors les jeunes sont amenés à pratiquer ces langues étrangères au quotidien, dans le contexte scolaire, et ils sont habitués à cet usage dès leur enfance. De plus, comme la littérature l’a prouvé plus haut, les Libanais chrétiens s’identifient aux habitudes occidentales et en sont fiers, alors que la langue arabe représente pour eux une langue difficile et caduque. Il ne faut pas perdre de vue que le marché du travail, local ou international, requiert les langues étrangères. Cette réalité peut expliquer l’attrait des jeunes pour ces langues plus que pour langue arabe. Ajoutons aussi qu’il existe une forte corrélation entre le progrès scientifique et l’identité culturelle chez les jeunes Libanais. Cet essor scientifique et technologique est un élément qui dévoile la place de l’identité culturelle chez les jeunes Libanais à travers les réseaux sociaux qui sont omniprésents et accessibles pour une grande tranche sociale. La preuve qui démontre ceci est l’échange et la pratique communicative entre les jeunes eux-mêmes sur les applications téléphoniques et les plateformes numériques, qui sont transmis en lettres latines et non pas en lettres arabes.

Conclusion

En guise de conclusion, nous avançons que l’identité culturelle est un facteur relatif de l’appartenance religieuse des Libanais, comme nous l’avons souligné plus haut. Chez les jeunes Libanais chrétiens, cette culture arabe commence à s’estomper dès le stade scolaire, à travers l’ancrage de la culture occidentale par le biais de l’introduction de la langue française ou anglaise dans les programmes scolaires. De plus, les réseaux sociaux s’avèrent être un outil qui accélère ce processus, notamment parce qu’ils sont omniprésents dans la vie des jeunes et à la portée d’une grande tranche sociétale.

Bibliographie

Haddad, K. (1998). Liban: quels défis pour l’école ? Revue internationale d’éducation de Sèvres. Vol 21. En

ligne:https://journals.openedition.org/ries/2950#:~:text=L’enseignement%20au%20Liban%20doit,de%20l’identit%C3%A9%20culturelle%20nationale.

Ezzedine, N. (2017). Adaptation du Bilingual Aphasia (version courte) au libanais: Données linguistiques et psychométriques. Université Toulouse Jean Jaurès. En ligne: https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-01858664/document

Skandar, R. (2018). La communication entre Libanais et Jordaniens sur les réseaux numériques. Hermès 82. En ligne: https://www.cairn.info/revue-hermes-la-revue-2018-3-page-216.htm

Stephan-Hayek, C. (2013). Le statut du français au Liban: entre mythe et réalité. Philologia vol. XXIII n°2. Belgrade, Serbie, pp. 115-121. ISSN: 1451-5342 / ISSN en ligne: 1820-5682.

Grappe, I. (2015). Quand l’arabe «libanais» entre en classe (2010 à 2012). Voix plurielles 12.1. En ligne: file:///C:/Users/Myriam%20Ghbeira/Downloads/1196-Texte%20de%20l’article-3736-1-10-20150506%20(4).pdf

Kanaan, L. (2012). Reformulations, contacts de langues et compétence de communication: analyse linguistique et interactionnelle dans des discussions entre jeunes libanais francophones. HAL archives ouvertes. En ligne:  https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00747329/document

Nammour, J. (2007). Les identités au Liban, entre complexité et perplexité. Presses universitaires de France. En ligne: https://www.cairn.info/revue-cites-2007-1-page

Makki, M. (2007). La langue française au Liban: langue de division, langue de consensus? Hérodote n 127. En ligne: https://www.cairn.info/revue-herodote-2007-3-page-161.htm

Montenay, Y. (2011). Le Liban: du bilinguisme au trilinguisme. Les cahiers de l’Orient. En ligne: https://www.cairn.info/revue-les-cahiers-de-l-orient-2011-3-page-75.htm

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